Oligo-éléments

Pour décrire ce que sont les oligoéléments et aimant les représentations en images, celle d’une maison est la plus parlante. Pour construire une maison, nous avons besoin d’éléments de construction, soit briques, ciment, planches, fenêtres, portes, carrelages, etc. Pour bâtir notre organisme, nous avons besoin de tels éléments, à eux seuls ils représentent 99,98% de notre organisme : l’hydrogène et l’oxygène composent la molécule d’eau, qui à elle seule, représente le 80% de notre organisme.

En rajoutant le carbone, on arrive à 93%. Suivent le calcium, le phosphore, le magnésium, le potassium, le soufre, le sodium, l’azote et le silicium. Tous ces éléments représentent le bâti de la maison, mais pour que cette maison soit vivable, quelques éléments de fonction sont indispensables. Il faut par exemple l’eau courante, l’éclairage électrique, le chauffage, la climatisation, etc… il en est de même pour notre organisme. Pour que notre maison soit « vivable », nous avons besoin de fonctionner par l’intermédiaire des catalyseurs :

Le Manganèse (Mn)

Le Cuivre (Cu)

Le Cobalt (Co)

Le Fer (Fe)

Le Zinc (Zn)

Le Nickel (Ni)

Le Chrome (Cr)

Le Sélénium (Se)

L’Iode (I)

Le Molybdène (Mo)

Le Vanadium (V)

Les éléments ci-dessus sont considérés comme des oligoéléments essentiels parce qu’ils répondent aux critères suivants :

a)    Ils sont présents dans tous les tissus des organismes vivants

b)   Leur concentration tissulaire est relativement constante

c)    Une carence ou le blocage de leurs actions provoque divers types de problèmes physiologiques

d)    Des maladies peuvent s’amender par un apport complémentaire de ces éléments.

Les oligoéléments sont ionisés, en quelque sorte prédigérés, libres de toute structure biologique ou minérale, immédiatement assimilables, intégrables et aptes à remplir leurs rôles dans un temps physiologique.

Pour leurs donner en quelque sorte un deuxième degré d’énergie, on les dynamise. En « injectant de l’énergie » par différents procédés physiques, comme le choc thermique, les ultrasons et la centrifugation, il est possible de dynamiser les solutions oligothérapeutiques.

Il faut que de telles préparations soient stables sur le plan de la ionisation et sur le plan bactériologique. Pour la ionisation, le procédé de dynamisation garantit par lui-même la stabilité du produit sur trois ans au minimum. Quant à la stabilité bactériologique, elle demande un soin tout particulier. En réalisant une première dilution dans l’eau et en la plongeant avec du sucre de maltose, on évite le développement de bactéries et le goût est agréable.

L’assimilation des oligoéléments se fait de la manière suivante :

Du fait qu’ils sont ionisés, c’est-à-dire prédigérés, ils vont pouvoir déjà pénétrer dans les réseaux de transport, le sanguin et le lymphatique, au niveau de la bouche. Celle-ci possède, sous la langue, un réseau de capillaires sanguins particulièrement riche et à fleur de muqueuses. La première barrière, soit la première paroi qu’est celle des capillaires, est passée. La substance ionisée franchit la membrane cellulaire en rencontrant des protéines de transport spécifiques ou non-spécifiques. Ces protéines vont les véhiculer dans le système vasculaire, les déverser dans le milieu extracellulaire et créer à cet endroit un nouveau déséquilibre de gradient osmotique par rapport au milieu intracellulaire. Avant de pouvoir entrer ou non dans une cellule, un corps étranger doit d’abord faire part de son identité par différents signes chimiques ou physiques. Le noyau de la cellule interprète et décide d’accepter ou de refuser le corps étranger. L’acceptation ou le refus dépendent des besoins momentanés de la cellule ou de l’inutilité de l’élément ou encore de sa toxicité éventuelle. Ensuite, s’il y a acceptation par le noyau, les petits éléments que sont les oligoéléments ionisés passent la double couche phospholipidique par des canaux ioniques. Ils arrivent enfin dans « l’intimité de l’organisme ».

On évite ainsi le passage par la digestion, passage plus lent. De plus, en évitant le tube digestif, on abaisse le besoin quantitatif, donc le dosage des préparations, ce qui fait de l’oligothérapie une thérapie exempte de contre-indication.

Les oligoéléments sont des catalyseurs, des régulateurs de fonctions fondamentales de notre organisme. La catalyse est le procédé par lequel le catalyseur permet à une réaction d’avoir lieu en nécessitant moins de temps et moins d’énergie.

L’oligothérapie est une thérapie d’apport biologique et intégrée. Cette thérapie allant dans l’intimité de l’organisme en passant directement par les systèmes de transports que sont le système sanguin et lymphatique, je la trouve très efficace et facile d’usage. Le traitement prend quand-même un certain temps, il faut de la persévérance et de la patience. Je compte approfondir cette thérapie en suivant une formation continue.